Publié dans Politique

Dynamisation des cantines scolaires dans le Sud - Près de 6000 élèves servis quotidiennement

Publié le lundi, 15 février 2021

Des solutions d’urgence face au « Kere », effectives au long de l’année scolaire. 5597 élèves inscrits dans 20 établissements scolaires des Régions Androy et Anosy bénéficient depuis la semaine dernière de la réouverture de leurs cantines scolaires. Cette redynamisation de l’alimentation scolaire se fait dans le cadre du projet « Avotse ». Il s’agit d’un projet formulé par la Première Dame Mialy Rajoelina, et mis en œuvre par l’association Fitia et partenaires.

« En collaboration avec le PAM et le ministère de l’Education nationale, il a fallu quelques semaines de préparation, notamment pour le repérage, l’état des lieux et l’étude de faisabilité, avant de démarrer ce projet. Nos équipes sont actuellement sur place pour sa concrétisation », informe une responsable auprès de ladite association. Après ces quelques semaines de mobilisation des partenaires et communautés, les cantines scolaires dynamisées sont aujourd’hui une réalité.

Les élèves bénéficient de 2 repas chauds et équilibrés par jour jusqu’à la fin de l’année scolaire 2020-2021.

Motivation à revenir en classe

La famine dans le Sud affecte la scolarisation. Selon les informations recueillies, 3 élèves sur 4 étaient absents de l’école ces derniers temps. Ils préfèrent aider leurs parents à chercher de la nourriture. Cette situation a même entrainé la fermeture de plusieurs établissements scolaires, notamment dans l’Androy. Raison pour laquelle le projet « Avotse » vise à la fois à dynamiser les cantines scolaires et à soutenir l’assiduité des élèves. « Les enfants qui ont quitté l’école sont désormais plus motivés à revenir en classe, grâce aux repas fournis dans les cantines scolaires. Nous sommes reconnaissants envers l’association Fitia », s’exprime l’un des directeurs d’établissements touchés par ledit projet. « Merci Fitia de m’avoir nourri. Cela va m’aider à me concentrer sur les leçons et exercices en classe », témoigne une écolière. L’assiduité des élèves commence à s’améliorer depuis la mise en œuvre du projet de la Première Dame. Notons que les 20 établissements scolaires choisis sont implantées dans les zones les plus affectées par le Kere.

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Trop, c’est trop !
    Invivable ! Innommable ! Insupportable ! C’est pratiquement impossible de vivre comme il faut et de circuler comme il se doit dans le pays, sur les routes nationales tout comme dans le milieu urbain cas de celui de la Capitale. Trop, c’est trop ! Un étranger de passage récemment au pays, que nous tairons l’identité, la ville et le pays d’origine, n’a pu ne pas laisser échapper son étonnement plutôt son indignation de voir le bordel, le laxisme et l’anarchie partout où il passe. Dans la Capitale, c’est inimaginable de devoir constater l’anarchie. Vous allez nous rétorquer, peut-être, que c’est n’est pas un fait nouveau. Et nous risquons d’être taxés d’ « alarmistes » ! Oui, mais, au nom de la vérité et en vertu des intérêts hautement supérieurs des concitoyens devant subir quotidiennement cette galère voire ce calvaire à chaque jour que le Bon Dieu fait, on ne peut …

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